top of page

Crystal Pite - SOLO ECHO

Nederlands Dans Theater / NDT 1

chorégraphie

Crystal Pite
 

assistant du chorégraphe

Lucas Crandall
 

musique

Sélection de deux sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms. Allegro Non Troppo de l'Opus 38 en mi mineur, et Adagio Affettuoso de l'Opus 99 en fa majeur.

lumières

Tom Visser

scénographie

Jay Gower Taylor

costumes

Crystal Pite / Joke Visser

avec

7 danseurs

durée

20 minutes

première

9 février 2012, Lucent Danstheater, La Haye (NL)

 

captation

cliquez ici

(mot de passe exigé)

SOLO ECHO

Dites-vous, pendant que ce dernier souffle froid traverse vos membres, que vous aimez ce que vous êtes. Inspirée du poème Lines for Winter de Mark Strand, Solo Echo (2012), de la Canadienne Crystal Pite, vous entraine doucement dans une mélancolie hivernale. Sur fond de flocons de neige et de cordes sobres de Brahms, un collectif dynamique jaillit autour du regard de l'individu.

PRESSE

" (...) sur un paysage de flocons qui tombent dru, un septuor de danseurs retracent en glissades et en groupes qui s'assemblent et se défont, les fastes de l'hiver hollandais. La chorégraphie virtuose semble mettre en mouvement les saynètes de peintres flamands, Brueghel ou Avercamp." Ariane Bavelier, in : Le Figaro, 24 juin 2014

"Avec Solo Echo, Crystal Pite part dans quelque chose de plus onirique. Au fond, une neige tombant inlassablement. Sur scène, sur un plateau sans d"écor si ce n'est la lumière, sept interprètes se frayant un chemin. Chemin des souvenirs, chemin de la vie, chemin des épreuves ? C'est un parcours initiatique, à chacun de trouver le sien, seul ou avec les autres.

Si les danseurs et danseuses font preuve de beaucoup de personnalité, Crystal Pite aime se servir de la force des ensembles. Les artistes du NDT viennent d'écoles très différentes, mais dans ce ballet, ils semblent définitivement appartenir à la même histoire. Les bras font des vagues, les corps tombent et se rattrapent, les liens se nouent avec les gestes, de plus en plus soudés entre eux. Dix bras ne deviennent qu'un dans un grand souffle avançant sans discontinuer. La danse est à la fois très ancrée au sol et ne cherche en même temps qu'à s'élever, à travers un haut du corps particulièrement complexe et mobile. Un chemin fascinant et souvent d'une grande beauté." Amélie Bertrand, in : Danses avec les plumes, 20 juin 2014

" (...) Suit Solo Echo de la chorégraphe canadienne Crystal Pite : même en luttant, on verse sa petite larme devant l’émouvant spectacle de ces corps fondus et qui paradoxalement ont l’énergie d’un Forsythe, voire la pétulance du jazz… sur Brahms.

 Cette encore jeune artiste prouve qu’elle est capable d’utiliser le corps de ballet de l’une des plus prestigieuses et attendues compagnies du monde, sur un mode inattendu, qui renouvelle sa gestuelle en lui donnant ce petit air triste et chic qui nous grise, sous un paysage enneigé à gros flocons ou poudre d’étoiles (comme on veut) qui nous fouette le sang." Bérangère Alfort, in : Ballroom, 26 juin 2014

"Lyrisme et fluidité pour le Solo Echo de Crystal Pite, performeuse et chorégraphe canadienne régulièrement invitée à créer pour la compagnie néerlandaise. Aidée d’une scénographie simple et de lumières léchées, elle sait mettre en valeur ces fabuleux interprètes du NDT 1 qui peuvent tout danser avec aisance, harmonie et plasticité." Delphine Goater, in: Resmusica, 22 juin 2014

" (...) une œuvre de Crystal Pite sur fond de neige drue qui tombe régulièrement, Solo Echo, d’une fluidité extrême malgré la technicité de la chorégraphie. Si la première partie est plutôt composée de duos, voire de soli ou de trios au diapason des sonates de Brahms, la seconde, d’un lyrisme exacerbé, est une chorégraphie très sophistiquée faisant appel à une « masse » de danseurs qui, sans cesse, se défait pour se reconstituer l’instant d’après comme des vagues qui roulent, s’écrasent et se reforment, évoquant les chorégraphies de groupe imaginées à son époque par Joseph Russillo. Un magnifique ballet qui fait honneur à cette prestigieuse compagnie." Jean-Marie Gourreau, in : Critiphotodanse, 25 juin 2014

CRYSTAL PITE

La chorégraphe et interprète Crystal Pite, née en 1970, vit et travaille à Vancouver. Elle commence sa carrière en entrant au Ballet British Columbia à dix-sept ans où elle danse pendant huit ans. Elle y aiguise ses talents de chorégraphe avec Between the Bliss and me (1989), œuvre maintenant inscrite au répertoire de la compagnie. En 1996, elle intègre Le Ballet de Francfort sous la direction de William Forsythe et, en 2001, devient chorégraphe résidente des Ballets Jazz de Montréal durant trois ans. Elle y crée The Stolen Show (2004) et lance sa propre compagnie, Kidd Pivot. En intégrant mouvement, musique originale et texte dans un univers visuel riche, les pièces de la compagnie sont conçues avec désinvolture et rigueur, articulant l’ultra précision, l’irrévérence et la prise de risque. Depuis 2008, elle est chorégraphe associée au NDT où elle a crée, entre autres, Pilot X (2005), The Second Person (2007), Frontier, Plot Point (2010), Solo Echo (2012), Parade (2013), In the Event (2015), The Statement (2016) et Partita for 8 Dancers (2018). Crystal Pite a reçu un Benois de la danse de la meilleure chorégraphe en 2017 pour The Seasons’ Canon, créé pour l’Opéra de Paris.

bottom of page